Les œuvres du surprenant Anish Kapoor !
Mais, c'est quoi ? C'est plein, c'est vide, c'est dur, c'est
mou, on peut toucher ? Anish Kapoor ne
veut pas créer des objets, il ''pose'' des actes qui nous interrogent, nous
font réfléchir.
Il lance un
''pavé dans la mare'' et nous invite à regarder l'espace, l'environnement et
nous-même, autrement.
Il reflète le
décor, le transforme, le déforme, l'inverse, chahute notre perception, afflige
nos repères. Il utilise des matériaux qui lui insufflent une liberté
nouvelle : PVC, acier inox, fibre de verre, ciment... et la couleur,
toujours pure et intense comme les tas d'épices ou de pigments (à l'entrée des temples) de son Inde natale.
Né en 1954, Anish Kapoor vit à Londres actuellement. Il nous inquiète
donc au passage et nous
surprend par la présence de ces objets qui n'en sont pas et qui cependant
s'imposent par leur taille...
On perçoit que
son but n'est pas de nous montrer la surface des choses, mais bien de chercher
une révélation de l'être, de la conscience, de la nature du
monde, ou peut-être autre chose ?
La ''peau'' de
ses œuvres est une frontière entre le dedans et le dehors, et l'un est aussi
important que l'autre, la lumière y est presque toujours diffuse.

Il faudra que le
spectateur entre à l'intérieur de la ''sculpture'', énorme, et puis qu'il
évolue dans l'enceinte du Palais pour reconsidérer la monstruosité de ''la
chose''.

Malgré tout, ce
qui nous rassure, c'est la fin du ''monstre'' qui n'était apparemment vivant
que rempli d'air. Il s'effondrera quelques jours plus tard... (grenouille qui
voulait...).
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