Qui mieux que notre blogueuse Tine pouvait parler avec autant de poésie et de nostalgie de cet artiste qu'elle a côtoyé pendant de longues années ...
Sur ce tableau, la lumière se fait ici éblouissante, on touche le soleil... le petit personnage suspendu dans le vide, est fragile, très fragile, mais en même temps il s'approche de la lumière, comme si une percée s'était faite.
Jacques Coulais
m'a dit un jour :
''si maintenant on me disait : choisis entre avoir des jambes ou faire de
la peinture, je choisirais la peinture''.
Je n'en dirais pas
plus en ce qui concernait sa condition physique, on peut en savoir plus sur
Wikipédia.
Sa liberté des débuts :
l'aquarelle, mais il lui fallut travailler ses supports pour ''faire corps''
avec eux. Il passait une couleur, définissait des formes, les ''usaient'' avant
de leur en superposer d'autres qui les révélaient par transparence.
Klee et Kandinsky ont laissé sur lui
une empreinte perceptible. L'influence du temps qui passe, comme des
réminiscences anciennes, sans cesse recouvertes puis retrouvées, forment des
couches fines d'impressions colorées.
Fréquemment, la peinture se déchire
pour laisser rentrer l'air et la lumière, comme une espérance, un avenir ou une
certitude...
Voici donc plusieurs œuvres que je voudrais vous
faire partager (avec l'aimable permission de l'APBP et de VDMFK pour le
copyright), je vous présenterai plus tard d'autres facettes de ce peintre qui
est très cher à mon cœur.
Cette peinture évoque pour moi, un
peu comme le plafond de la Sixtine, avec des fantômes d'architectures aux
premiers plans, puis des lambeaux de voiles
qui progressivement s'effacent devant une lumière dorée qui diffuse la
paix.
Ici, la fenêtre se déchire pour nous dans un décor d'une délicate transparence, la réalité elle, est vraiment lumineuse, elle nous ouvre tous les possibles, on peut respirer...
Différente est cette peinture
miniature, parcheminée, précieuse, riche comme une enluminure, trésor de
légende où un être fantastique conduit notre regard vers un ailleurs de lumière
laiteuse.
Cette peinture est en noir et blanc,
le peintre nous interroge : déchiffrement d'écritures sans cesse effacées,
sans cesse reprises, y a-t-il un secret ? Le temps est passé, est-il
possible de retrouver le fil ?
D'autres œuvres
ont été pour Jacques Coulais plus significatives de ses profondes motivations,
mais elles feront l'objet d'un autre article.
Ce peintre Niortais, né en 1955 nous a
quittés le 25 Juin 2011.
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